La démarche de se projet, consiste à prendre en photo de gens qui ont une “certaine” ressemblance physique, gestuelle et caractérielle avec les personnages représentés dans le tarot de Marseille. Montiel-Soto s’inspire du graphisme et l’iconographie des ses cartes pour les rendre réel, les “humaniser”.
L’œuvre, elle la conçois comme un jeu d’hasard et de circonstances, d’intuition et d’association. Les personnages sont issus de rencontres faites à Bruxelles. Le jeu commence quand les modeles sont dans le compromis de ses limites corporelles, puisque dans la plupart des cas, les positions des mains, jambes, hanches, etc. représentées dans les cartes ne sont pas naturelles. Le déséquilibre s’installe et c’est à travers le regard et l’attitude de la personne que la photo seras réussi.
Ce jeu de cartes n’appartient à personne. Ses origines inconnues, son anonymat tant historique que culturel, en font un modèle de neutralité.
Trois couleurs sont emploie pour les costumes : jaune, bleu et rouge : un drap rouge et deux rideaux, bleu et jaune.
Tous les symboles : les accessoires, sont des objets de la vie quotidienne, personnels, familiers, empruntés ou achetés au marché aux puces. Par exemple, “le denier” (la monnaie) est représenté par un melon, l’épée est une épée d’enfant, la couronne est en papier, la balance est une règle de bureau, etc… C’est ce décalage entre prestance et simplicité que Sabrina s’intéresse d’impliquer dans cette œuvre. María Guillen.















